La rentabilité d’un investissement locatif nécessite une approche stratégique. Certes, il est important de louer vite mais il est davantage indispensable de louer bien. Plutôt que de vous précipiter, prenez le temps de bien analyser vos objectifs puis entamez les démarches qui optimiseront le succès de la mise en location.
- 1 Choisissez le type de location qui vous convient le mieux
- 2 N’oubliez pas d’effectuer tous les diagnostics obligatoires
- 3 Pensez à étudier la concurrence avant de vous lancer
- 4 Faites-vous aider d’une agence pour trouver un locataire
- 5 Engagez un expert-comptable pour profiter pleinement de vos revenus
- 6 Vous devrez bien évidemment souscrire à certaines assurances et garanties
- 7 Nos conseils pour la rédaction de votre contrat de location
- 8 Enfin, n’oubliez surtout pas de déclarer le loyer de votre bien !
Choisissez le type de location qui vous convient le mieux
Allez-vous opter pour une location saisonnière ? Comptez-vous proposer la location meublée en tant que résidence principale de vos futurs locataires ? Préférez-vous opter pour la location vide ? Les différents types de locations présentent chacun leurs avantages et s’accompagnent de certaines contraintes. Le choix idéal dépend donc de vos objectifs.
A titre d’exemple, la location meublée vous permet de mettre un bien prêt à vivre à la disposition de vos locataires mais cela implique également que vous mainteniez le mobilier et les équipements en bon état. Une maison non meublée nécessite que le locataire s’équipe lui-même, ce qui réduit le montant de votre investissement et permet aux futurs occupants d’aménager les lieux à leur convenance.
L’emplacement de votre bien immobilier est déterminant dans la mesure où il faudra tenir compte des tendances du marché local pour identifier les options de locations les plus rentables et ajuster le montant du loyer en conséquence.
N’oubliez pas d’effectuer tous les diagnostics obligatoires
Maison meublée, appartement vide…quel que soit le type de bien que vous louiez, vous devez impérativement prévoir des diagnostics immobiliers. Le DPE (diagnostic de performance énergétique) est obligatoire. Il permet de situer le bien sur une échelle de A à G portant sur la qualité de l’isolation, la consommation d’énergie et l’émission de gaz à effet de serre.
Pour tout bien construit avant 1949, le diagnostic plomb est également exigé. Pensez aussi à établir l’ERNT (état des risques naturels miniers et technologiques) qui informe les potentiels locataires si votre bien immobilier est situé ou non dans une zone à risque.
Dans le cas d’un logement niché dans une copropriété, rapprochez-vous du syndic pour obtenir les diagnostics des parties communes. Notez que les validités des documents ne sont pas les mêmes. Pensez donc à vous renseigner au plus tôt auprès de diagnostiqueurs certifiés. Notez d’ailleurs que ces diagnostics immobiliers sont aussi obligatoires lors de la vente d’un logement. Ils sont d’ailleurs différents selon le type de logement que vous souhaitez vendre (appartement ou maison).
Pensez à étudier la concurrence avant de vous lancer
Les loyers sont extrêmement variables selon les régions. D’ailleurs, des quartiers situés dans la même ville peuvent révéler d’importantes disparités de loyers. Un loueur avisé prendra donc le temps de bien évaluer le marché local avant de définir le montant du loyer. Pour cela différents critères sont à considérer en plus de l’emplacement :
- La superficie du bien
- La qualité des équipements fournis dans le cas d’un logement meublé
- Le standing (style architectural, qualité des matériaux de construction…)
- Les installations annexes (cave, combles habitables, parking, piscine…)
Renseignez-vous sur les biens similaires en vous intéressant particulièrement aux loyers appliqués. Vous réussirez à mieux vous positionner si vous louez à un montant raisonnable, que ce soit pour une location saisonnière ou longue-durée.
Attention, cela ne signifie pas qu’il faut sous-estimer le montant idéal du loyer. Si vos prestations le justifient, vous pourrez éventuellement définir un prix plus élevé que la moyenne.
Faites-vous aider d’une agence pour trouver un locataire
La recherche de locataire est souvent difficile pour le bailleur. Certes, vous pouvez rédiger une annonce (photos à l’appui) et les publier sur les sites spécialisés. Cela signifie que vous devrez être disponible pour répondre aux appels et fournir l’ensemble des renseignements demandés par les personnes intéressées.
Vous devrez également être disponible pour les visites, sachant qu’elles n’aboutissent pas nécessairement à la signature du bail. Le plus simple serait de déléguer la tâche à une agence positionnée sur le marché local. Une fois l’annonce publiée, l’agence étudiera les dossiers des locataires potentiels afin d’évaluer leur solvabilité.
Que ce soit pour un logement meublé ou vide, il est toujours plus avantageux pour le loueur de signer un contrat de location avec une personne possédant une bonne capacité à honorer les loyers. Cela limite les risques financiers.
Engagez un expert-comptable pour profiter pleinement de vos revenus
L’investissement locatif dans une résidence principale ou dans un autre type de logement génère des revenus fonciers. Leur gestion est moins facile qu’il n’y paraît. Il est important de vous assurer que les loyers soient payés dans les délais impartis. Le cas échéant, il faudra rédiger des relances et entamer les démarches nécessaires pour réclamer les impayés.
Si les charges sont exclues, il faudra les facturer en sus et veiller à la régularité de leur encaissement. Un expert-comptable vous aidera dans vos démarches et vous conseillera sur la gestion optimale de votre revenu locatif. A titre d’expérience, je vous conseille de contacter LM Partenaire. Leurs professionnels sont expérimentés et sauront vous accompagner dans vos démarches immobilières.
Vous devrez bien évidemment souscrire à certaines assurances et garanties
Vous savez certainement que vous devez opter pour une assurance-habitation. Il existe différentes formules qui vont d’une couverture basique à une assurance-habitation multirisques. A minima, prévoyez des garanties couvrant les éventuelles détériorations dans la mesure où aucun bien n’est à l’abri des dégâts matériels. Cela vous évitera d’endosser intégralement les charges nécessaires aux réparations de votre logement.
Il est également conseillé d’inclure une garantie contre les loyers impayés dans votre contrat d’assurance. Si votre locataire est dans l’incapacité de s’acquitter de son loyer, vous pouvez faire jouer votre assurance pour continuer à percevoir vos revenus.
Il faut néanmoins comprendre que l’application des garanties dépend du profil du locataire. Discutez-en avec l’assureur qui vous renseignera sur les conditions à remplir et les modalités de prises en charge. En comparant plusieurs propositions, vous identifierez plus facilement l’offre qui correspond à votre projet de mise en location de votre bien immobilier.
Nos conseils pour la rédaction de votre contrat de location
Après concertation avec votre agence immobilière, vous avez sélectionné votre locataire idéal. Il est temps de préparer la signature du bail, ce qui passe par la rédaction d’un contrat. Plusieurs informations doivent obligatoirement y figurer :
- Les noms du loueur et du locataire
- La typologie du logement (studio, maison en copropriété, villa indépendante…)
- La description du bien
- Le montant du loyer et les modalités de paiement
- La durée du contrat
Des annexes sont à prévoir. Dans le cas d’une location meublée, il faudra notamment dresser un état des lieux. L’inventaire des équipements fournis ainsi que leur état est indispensable. Cet état des lieux sera renouvelé avant le départ des locataires.
En complément, les diagnostics obligatoires doivent être complets et à jour. En cas de doute sur les documents à établir par le bailleur, faites-vous conseiller par une agence immobilière locale.
Enfin, n’oubliez surtout pas de déclarer le loyer de votre bien !
Vous avez réussi à louer votre appartement ou votre maison qui génère désormais des revenus. Félicitations, la rentabilisation de votre investissement est amorcée ! Cependant, n’oubliez pas que vos revenus sont soumis à l’impôt et qu’à ce titre, il est obligatoire de les déclarer pour être en conformité avec les exigences de l’administration fiscale.
La fiscalité applicable est en fonction du type de location. A titre d’exemple, les loyers perçus via une location meublée sont imposés au régime des BIC et non à titre de revenus fonciers.
Bien louer un appartement ou une maison demande de la rigueur et un bon sens de l’organisation. Menez votre projet en toute sérénité en vous faisant aider par des professionnels qui vous conseilleront judicieusement et vous allègeront des tâches complexes.